samedi 3 septembre 2011

jeudi 30 juin 2011

L'été de Camera Obscura / Bernard Plossu + Jardin d'été

L'été de Camera Obscura
Bernard Plossu en Ardèche / Jardin d'été à Paris

Actualité Bernard Plossu :
• Nous sommes heureux de collaborer à nouveau avec La Fabrique du Pont d'Aleyrac, qui présente cet été le travail réalisé depuis plusieurs années par Bernard Plossu sur l'Ardèche.
Le livre édité à cette occasion est disponible à la galerie (Voir l'édition de tête accompagnée d'un tirage). Bienvenue à tous ceux qui auront la possibilité de passer voir l'exposition dans ce beau lieu.
• Son livre EUROPA a reçu le prix du meilleur livre photographique de l'année au festival PHotoEspaña. En vente à la galerie. 52,80
Notre exposition "Jardin d'été" est visible à la galerie jusqu'au 31 juillet.



samedi 7 mai 2011

dimanche 24 avril 2011

samedi 26 mars 2011

samedi 12 mars 2011

mercredi 16 février 2011

Les Fables / Exposition Camera Obscura


Les Fables


Giacomo Brunelli / Michel Vanden Eeckhoudt
Sarah Moon + Ilona Suschitzky / Pentti et Pekka Sammallahti
Hiroshi Watanabe / Masao Yamamoto


Exposition du 25 février au 26 mars 2011

 


 

Giacomo Brunelli / Sarah Moon / Ilona Suschitzky

Pentti Sammallahti / Michel Vanden Eeckhoudt

seront présents au vernissage, jeudi 24 février, de 18h à 20h30

 


Galerie Camera Obscura

268, boulevard Raspail 75014 Paris • Tél : 01 45 45 67 08

Du mardi au samedi, de 13h à 19h • M° Raspail • www.galeriecameraobscura.fr 
 

 


Notre monde visible n'est pas le seul : il coexiste avec d'autres.
Les fables et les contes sont des tentatives pour entrer en résonnance avec ces autres mondes.

La photographie peut être l'une de ces fenêtres qui nous permettent de jeter un coup d'oeil par delà la barrière que nous avons peu à peu érigée entre la nature et nous, vers ces autres mondes, habités, comme dans les fables, par des animaux qui nous ressemblent.
 

 

Pentti Sammallahti - Solovki, Russie, 1992.

 

Sarah Moon + Ilona Suschitzky. Ailleurs, 2010.


Hiroshi Watanabe - Suo sarumawashi, Aikichi, 2008.

 

Giacomo Brunelli - Cat jumping tree, 2006

 


 

Michel Vanden Eeckhoudt - Paris, 1978.

 



 



jeudi 10 février 2011

Les fables - Exposition du 25 février au 26 mars 2011

Vernissage le jeudi 24 février de 18h à 20h30

Notre monde visible n'est pas le seul : il coexiste avec d'autres.
Les fables et les contes sont des tentatives pour entrer en résonnance avec ces autres mondes.
Les enfants le sentent intuitivement car ils ont l'habitude de se cacher dans des recoins, derrière les meubles. Là ils découvrent les interstices par lesquels ces différents mondes communiquent entre eux.
Ce sont les chiens des photographies de Sammallahti qui ont inspiré ce texte de John Berger (extrait de la préface du livre "Russian way").
Les "interstices" dont il est question sont ceux qui relient les mondes humains et animaux.
La photographie peut être l'une de ces fenêtres qui nous permettent de jeter un coup d’oeil derrière cette fine barrière que nous avons peu à peu érigée entre la nature et nous.
Cette exposition rassemble quelques contributions remarquables sur ces autres mondes, habités, comme dans les fables, par des animaux qui nous ressemblent :

Hiroshi Watanabe a réalisé des portraits de singes, acteurs d'une troupe héritée d'une longue tradition au Japon. Ces "visages" d'un classicisme théâtral troublent la barrière entre les deux mondes. L'animal incarne ici un "caractère", comme dans les fables de La Fontaine ou les gravures de Grandville.


Loin de cette humanisation, la vision noire et concentrée de Giacomo Brunelli nous projette, comme en caméra subjective, dans un monde brutal et crépusculaire, à hauteur de vue de l'animal. Ce regard sur les animaux familiers nous dévoile leur face sauvage dans une nature baignée d'une lumière dramatique.



Pour Pentti Sammallahti, les chiens sont les intercesseurs privilégiés entre les mondes humains et animaux. Il guette les chiens errants, des sardines sèches dans les poches, pour les attirer et les utiliser comme acteurs dans ses incroyables scènes panoramiques de Russie.



Le regard de Michel Vanden Eeckhoudt sur l'animal est plein d'empathie et de tendresse, mais il n'exclue pas le drame, et son sourire tourne parfois au vinaigre quand il met en évidence la détresse de l'animal enfermé. Cette photographie d'une extrême virtuosité est au service d'un regard humaniste qui, au travers de notre rapport à l'animal, parle évidemment de nous.



On a parfois comparé la photographie de Masao Yamamoto au Haïku, et il est vrai que son travail a la fulgurance poétique de ces courts poèmes japonais qui retiennent l'essence de l'instant. C'est dans l'émerveillement que Yamamoto saisit les oiseaux, les singes, les papillons et les chiens : une ménagerie légère dont les petits personnages semblent à mi-chemin du rêve et du souvenir d'enfance.



Sarah Moon a entrepris avec Ilona Suschitzky une oeuvre à quatre mains, une série de photographies + dessins intitulée "Ailleurs". Partant d'une photographie de Sarah inspirée de contes, Ilona la prolonge par le dessin. La photographie suscite l'imagination et le rêve, et le dessin l'emporte dans une dimension fabuleuse.
Les animaux ont évidemment une place prépondérante dans ces contes visuels. Ce travail en cours fera l'objet d'une exposition ultérieure, mais nous présentons en avant-première l'une des oeuvres de cette série.




mardi 11 janvier 2011

Patrick Taberna / Exposition Camera Obscura



Patrick TABERNA

À contretemps

 




Vernissage jeudi 13 janvier à 18h

Exposition du 14 janvier au 19 février 2011


Galerie Camera Obscura

268, boulevard Raspail 75014 Paris • Tél : 01 45 45 67 08

Du mardi au samedi, de 13h à 19h • M° Raspail • www.galeriecameraobscura.fr 
 

 

 


 

Patrick Taberna est né en 1964 à Saint-Jean de Luz. Il vit à Paris.
Lauréat de la fondation HSBC en 2004 pour sa série «Au fil des jours» (publiée aux éditions Actes Sud), il poursuit avec «À contretemps» un travail d'une poésie intimiste, à la fois autobiographie familiale et journal de voyage.

Construisant une oeuvre lente (cette série a demandé six années), Patrick Taberna photographie essentiellement en voyage, et sa famille est son principal sujet, ou, du moins, elle est le fil rouge qui suscite et accompagne toute sa photographie.
Le voyage (pas nécessairement lointain) est une stimulation pour l'imaginaire, pour retrouver un esprit d'enfance où toute journée est riche en découvertes, où l'esprit est entièrement dédié à l'instant.

"A contretemps", c'est, dans un léger décalage par rapport au temps du quotidien, une photographie des sensations, ouverte au monde de l'enfance, à cet atelier des souvenirs où se forment les impressions durables qui nous accompagnent toute notre vie.  
La simplicité est un équilibre difficile à atteindre. Patrick Taberna réussit dans sa photographie à nous faire partager des émotions profondes et complexes, avec des images dont l'apparente facilité nous renvoie à ces photos-souvenirs que nous faisons tous.

Bernard Plossu écrivait dans la postface du livre "Au fil des jours" : "Ce que je ressens, en voyant ces images de Patrick Taberna, c'est qu'il en a besoin pour vivre...".
En effet, cette photographie est essentielle car elle part d'une nécessité, celle de retrouver et de préserver une part d'enfance, une sorte de "Rosebud" qui nous habite profondément, même si nous l'oublions trop souvent.